Depuis le début du printemps, on observe des disparitions continues dans la diaspora camerounaise, notamment en Allemagne. Ces événements choquent peu de personnes, et l’on constate un désintérêt de la majorité, car beaucoup pensent : « Tant que ce n’est pas ma famille, cela ne me concerne pas. » Pourtant, le problème est sérieux : personne ne sait qui sera le prochain. Personne ne quitte son domicile en pensant disparaître ou ne plus revenir. Un cas récent, comme celui de William Chedjou, poignardé à Berlin, nous le rappelle tragiquement.
Une diaspora en croissance, mais vulnérable
Avec une diaspora camerounaise qui grandit, comprenant de plus en plus de jeunes et d’enfants en âge de sortir seuls, nous devons élever le niveau de sécurité pour protéger les nôtres. La dépression et les problèmes personnels touchent souvent nos proches, et prendre de leurs nouvelles peut faire la différence. Le cas de Danielle Isabelle Hebang, disparue à Bielefeld et retrouvée sans vie, montre l’importance de rester vigilants.
Conseils pour protéger nos jeunes et proches
- Normaliser le partage de localisation : Encouragez les jeunes à utiliser des applications de suivi GPS, comme les pins GPS, pour partager leur position là où Internet est disponible. Cela permet de savoir où ils se trouvent ou où ils étaient à un moment précis.
- Accompagnement sécurisé : Accompagnez vos proches à leurs lieux de rendez-vous et récupérez-les s’ils rentrent tard ou se trouvent dans des zones dangereuses, comme les gares ferroviaires ou les arrêts de bus.
- Éviter les lieux à risque : Limitez les visites dans des endroits où la sécurité est incertaine, comme certains bars ou boîtes de nuit. Privilégiez les fêtes privées ou les rencontres communautaires dans des espaces sécurisés où vous contrôlez l’environnement.
- Protection physique : Envisagez des cotes de maille à porter sous les vêtements pour réduire les risques en cas d’attaque au couteau. Découvrez des options sur Amazon pour augmenter vos chances de survie face à des agressions inattendues.
Prévenir les altercations et conflits
Nous avons vu des altercations avec la police mal finir pour des membres de notre communauté ou des Africains en général. L’agression d’Epah Kiwanuka Elad à Bad Belzig en est un exemple. Les plaintes et les marches sont importantes, mais elles ne suffisent pas. À notre niveau, nous devons agir pour nous protéger :
- Maîtriser ses émotions : Même si c’est difficile, évitez de réagir de manière brusque ou disproportionnée face à la police ou dans des situations tendues. Cela peut envoyer un mauvais signal.
- Éducation à la prévention : Apprenons à notre entourage à éviter les conflits avant qu’ils ne surviennent et à quitter les zones à risque avant que les problèmes n’éclatent.
Agir ensemble pour la sécurité de la diaspora
Nous ne sommes pas en Occident pour les mêmes raisons, mais la vie de nos proches et des membres de notre communauté est cruciale. Personne ne devrait sortir de chez lui pour disparaître en diaspora, être retrouvé sans vie, ou ne jamais être retrouvé. En adoptant ces mesures de sécurité, en partageant nos localisations, et en évitant les zones à risque, nous pouvons protéger la diaspora camerounaise et africaine.












