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Dans un contexte où chacun est de son côté et où peu s’intéressent à la vie communautaire, le constat est clair : il règne un désintérêt majeur des Camerounais dans la collaboration via les communautés pour s’imposer dans leur environnement.

J’ai aussi relevé que les associations en place n’ont pas bonne réputation en raison de plusieurs stéréotypes qui leur sont collés à tort ou à raison : la malhonnêteté, le manque de sérieux, une focalisation excessive sur les festivités et le football (qui est certes nécessaire, mais qui devrait être complété par d’autres activités).

Je suis content de constater que des voix s’élèvent pour demander une meilleure représentation de la communauté sur des scènes qui comptent, telles que l’université, le business, la collaboration, la communication et la réalisation de projets ayant un impact significatif sur la communauté.

Élever sa voix, c’est bien, se plaindre c’est OK. Mais en rester là n’est pas la solution. On crée des outils pour mieux nous servir, car ceux existants ne suffisent pas à remplir nos besoins : D’où la création de Diaspora Intelligence (DPI). Ce projet vise à informer la communauté sur ce qui compte, mettre en avant les associations et leur mission, proposer des concepts de collaboration entre associations, et alerter la diaspora en général.

Effectivement, un constat est clair : la majorité dort et est déjà trop “à l’aise”, oubliant même qu’elle est à l’étranger. Le tout dans une dynamique rassembleuse, malgré les désaccords sur des détails, nous devons travailler ensemble pour une meilleure diaspora.